Les experts de DigitalBusiness ne recommendent pas ce courtier
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Lors d’un entretien avec Davos, le fondateur et directeur exécutif du Forum économique mondial, la présidente de la BCE, Christine Lagarde – qui n’a jamais vu les monnaies numériques d’un très bon œil – s'est attaqué cette fois-ci aux stable coins.
Ce n’est pas vraiment une surprise. Christine Lagarde figure parmi les détraqueurs les plus assidus des monnaies numériques. On ne compte plus les interventions durant lesquelles elle a émis ses doutes, ses incertitudes, ses inquiétudes et même son aversion concernant le trading de crypto-monnaies. Mais on aurait cru que les choses avaient changé.
Et pour cause ! La Banque Centrale Européenne n’avait-elle pas approuvé le projet de création d’un euro numérique au mois de juillet dernier ? Eu égard à cette décision prise il y a quelques semaines encore, on aurait cru que les ressentiments de la présidente de la BCE vis-à-vis des crypto-monnaies avaient au moins évolué. Mais il semble qu’il n’en est rien !
Lors d’un entretien avec le fondateur et le directeur exécutif du Forum économique, la présidente de la BCE s’est attaqué cette fois aux stable coins. Ce qu’elle leur reproche ? Selon Christine Lagarde, il ne s’agirait aucunement de monnaies, mais d’actifs. Pour la simple raison que leur valeur n’est adossée à aucune monnaie fiduciaire. Toujours selon elle, les stable coins ne devraient donc pas être traités et régulés telles que des monnaies, mais bien comme des crypto-actifs.
Et comme d’habitude, la présidence de la Banque Centrale européenne est allée plus loin. Malgré son aversion évidente pour le Bitcoin, elle n’avait jamais demandé qu’une réglementation mondiale disons « légère » de celui-ci. Or, pour les stable coins, si l’on se réfère à ses dires, ce ne serait pas suffisant. Elle a exigé un contrôle beaucoup plus sévère étant donné le manque évident de transparence des entités qui les manipulent, mais également l’absence de garanties. Et ce, alors que ces actifs – bien que non volatiles – sont fréquemment et de plus en plus utilisés pour des transactions.