Les experts de DigitalBusiness ne recommendent pas ce courtier
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Si les autres pays sont de plus en plus enclins à l’innovation financière, le Mexique ne se trouve pas dans le même bateau. Le président de ce pays vient de sortir de sa tanière pour déclarer qu’il refuse de légaliser le Bitcoin. Pour lui, cette numérisation de la monnaie n’est pas une priorité face aux problèmes classiques que rencontre le pays en ce moment. Ce n’est pas pour autant que le Mexique est complètement fermé au Bitcoin. Les détails dans ce billet.
Le Mexique n’est pas pressé de procéder à l’innovation financière
Andres Manuel Lopez Obrador, président du Mexique a annoncé son verdict dans une conférence de presse qui s’est déroulée le 14 octobre dernier. Le Bitcoin ne sera pas adopté comme monnaie légale au Mexique.
Cette décision fait suite à un désir de ne pas se presser d’innover les finances du pays : « nous n’allons pas changer sur ce point. Nous pensons que nous devons maintenir l’orthodoxie dans la gestion des finances et ne pas essayer de trop innover dans la gestion financière. »
Les arguments qui justifient ce « non au Bitcoin au Mexique »
D’après le président mexicain, les cryptomonnaies sont très promues chez les cartels pour le blanchiment d’argent. Si bien que l’image conformiste et criminelle des cryptomonnaies seront sans nul doute les arguments qui seront avancés pour défendre le refus de la légalisation du Bitcoin et la fermeture à ses homologues.
Les portes restent ouvertes pour la crypto
Même si la légalisation de cette première monnaie des sites de trading n’aura pas lieu d’ici peu, le Mexique reste ouvert à cette cryptomonnaie. D’un point de vue économique et politique, le pays prolonge son soutien envers la première crypto au monde, mais d’une autre manière et sans la légaliser.
Des problèmes plus graves à résoudre
Si le gouvernement mexicain ne s’intéresse pas trop au Bitcoin, c’est parce qu’il estime avoir des problèmes plus graves à résoudre comme l’évasion fiscale. Son objectif est de veiller à ce « qu’il n’y ait pas de privilèges, que tout le monde contribue à l’effort national. »
Certains opposants à la décision se manifestent
Le président mexicain a dit non au Bitcoin au Mexique. Ce n’est pas pour autant que le pays entier adhère à son opinion. Par exemple, ce n’est pas du tout l’avis d’Indira Kempis, la sénatrice de l’État de Nuevo Leon. Non seulement elle approuve et donne son soutien au Salvador qui a adopté le Bitcoin comme monnaie légale, mais elle lance aussi un appel au Mexique entier à suivre les traces de ce pays d’Amérique centrale.
Lors du Talent Land Digital 2021, son discours a été clair pour inviter son pays à s’adapter aux évolutions actuelles : « quand le Mexique arrêtera-t-il avec ces retards numériques pour que nous puissions traiter nos problèmes. Pourquoi le Salvador réussit-il et pourquoi pas le Mexique, qui présente des conditions similaires ? »
Sans parler de certains investisseurs et acteurs de la finance et de l’économie au Mexique qui sont en faveur des cryptomonnaies. Il y a par exemple Ricardo Salinas Pliego, troisième homme le plus riche du pays qui a manifesté son soutien envers le Bitcoin dans un tweet en juin 2021. Il a même annoncé son projet d’ouvrir une banque capable d’accepter le Bitcoin au Mexique. Pour ce milliardaire mexicain, il n’y a aucun mal à considérer le Bitcoin comme « le nouvel or numérique. »