L'échange de crypto-monnaies Binance fait l'objet d'une enquête en France. Le service d'investigation financière enquête sur des “faits d'exercice illégal de l'activité de prestataire de services sur les réseaux numériques”. La bourse est également accusée de blanchiment d'argent.
Binance est notamment soupçonnée de ne pas avoir respecté les obligations des procédures KYC. Il s'agit de toutes les vérifications que les services financiers doivent effectuer pour s'assurer que les plateformes ne sont pas utilisées à des fins de blanchiment d'argent.
En outre, l'échange est soupçonné de violer la législation française qui régit les plateformes de crypto-monnaies. La loi a été adoptée en 2019 et prévoit le statut de fournisseur de services numériques pour diverses activités. Cependant, Binance, qui a commencé ses activités en France en 2020, est soupçonné d'avoir acheté de la publicité pour promouvoir ses activités dans le pays avant d'avoir son enregistrement effectif auprès de l'AMF en mai 2022.
Un porte-parole de Binance a commenté :
“En France, toutes les institutions financières doivent se conformer aux exigences légales, qui comprennent des visites d'inspection de la part des régulateurs. Récemment, notre société a également été visitée par les autorités compétentes. Comme toujours, nous avons coopéré pleinement avec elles. Cette visite a donné lieu à une perquisition dans nos locaux, au cours de laquelle des documents et des éléments informatiques ont été collectés. Ces éléments font maintenant l'objet d'un examen approfondi par les autorités françaises chargées de l'application de la loi”.
Binance a également déclaré qu'elle respectait la législation locale et a expliqué qu'elle ne pouvait pas commenter l'enquête menée par les autorités de régulation ou d'autres forces, mais que les informations de ses clients étaient conservées en toute sécurité.
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