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Pour la deuxième fois dans l’histoire de la Bourse de Paris, le CAC 40 a dépassé en séance les 6.500 points.
Rien ne présageait une telle envolée. Il y a plus d’un an, on entrevoyait même le pire. Sous les coups de la crise consécutive au covid-19, le CAC avait affiché une perte phénoménale, et avait enregistré une baisse d’activité de 20 %. Le 18 mars 2020 en est presque devenu une date historique, car ce jour-là, pour rappel, il a subi une baisse de 5.81 % et est redescendu jusqu’à 3760 points. Tout cela, en dépit des mesures monétaires et budgétaires prises pour améliorer la situation – désastreuse au point d’ailleurs que la fermeture définitive de la Bourse de Paris avait été envisagée.
Mais alors que la pandémie sévit encore, le CAC 40 semble s’être repris vite. L’intervention des banques centrales, la mise en place de plans de relance aussi bien en Europe que dans le monde entier, mais surtout, le lancement des campagnes de vaccination, tout cela a contribué pour changer totalement la donne. Ainsi, malgré des vagues épidémiques successives, le CAC a quand même enregistré une hausse de plus de 70 % par rapport aux résultats affichés en mars 2020.
Et pour cause ? Depuis quelques mois, l’indice progresse à vitesse grand V. Une hausse de 17 % environ a été enregistrée depuis le début de l’année. Si bien qu’au mois de février dernier, un premier pic a été atteint avec 6111 points. Le 1er juin à Paris, il a dépassé les 6500 points !
À noter qu’une telle progression reste rare. Le CAC n’avait pas connu une inflation pareille depuis deux décennies. Eh oui ! En 20 ans, c’est la première fois que ce seuil est dépassé en séance. La dernière fois que cela est arrivé, c’était en septembre 2020. L’indice avait alors culminé à 6922 points.
La question qui se pose à ce jour : peut-on s’attendre à encore plus de rebondissements dans les jours à venir ? On évoque d’ores et déjà la possibilité d’atteindre les 7000 points, ce qui serait un record. Mais attention, rien n’est encore sûr ! Face aux valeurs élevées des marchés actions, ainsi qu’aux prédictions des analystes sur la forte croissance économique pendant les prochaines années à venir, la prudence reste de mise.
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